Le parapente procure une merveilleuse sensation de liberté. À la fois un loisir et un sport, c’est une activité qui donne l’impression de voler et permet d’observer de magnifiques paysages. Pour faire du parapente, vous devez tenir compte d’un certain nombre de paramètres comme la technique de décollage, les conditions météorologiques ou encore l’atterrissage. Adrénaline Parapente vous présente ici les astuces pour faire décoller votre parapente, mais aussi des éléments importants pour bien pratiquer cette activité.
Comment un parapente décolle-t-il du sol ?
Le parapente est un aéronef libre et léger dont le décollage se fait le plus souvent sur une pente, en courant depuis une colline ou une falaise. Le pilote place d’abord son aile au sol et l’étale correctement en forme de corolle, positionnée face à la pente. Il faut ensuite s’installer dans la sellette et faire toutes les vérifications d’usage. Le décollage pourra être effectué lorsqu’un léger vent remonte la pente face au pilote du parapente avec toutes les conditions météorologiques adaptées.
Gonflez la voile de votre parapente
Le décollage du parapente commence par la phase de gonflage. En tant que pilote, vous allez tirer sur les élévateurs vers l’avant, ce qui va faire lever la voile au-dessus de votre tête pour la mettre en position de vol. Vous pourrez décoller en descendant la pente afin d’avoir suffisamment d’air pour remplir et gonfler la voile de parapente. On parle alors de décollage dynamique. Une autre technique consiste à utiliser le vent pour remplir et soulever l’aile sans se déplacer : le décollage statique.
Le gonflage dos à voile est la méthode classique, celle qui est conseillée aux débutants. Le pilote garde dans chacune de ses mains un frein et les élévateurs du bord d’attaque de l’aile. Ce dernier est d’ailleurs la partie tirée en premier lorsqu’il avance dans la pente en se penchant vers l’avant. L’impulsion doit être assez forte pour gonfler l’aile et le faire monter au-dessus du pilote. Juste avant que l’aile ne se retrouve en haut de sa tête, il doit relâcher les élévateurs.
Vérifiez votre équipement
L’ensemble des équipements doivent être vérifiés avant le gonflage pour assurer un vol en toute sécurité. Vous devez avoir une check-list à contrôler comme :
- les points d’accrochages de la sellette,
- le casque, la radio,
- le parachute de secours,
- l’absence de clé dans les suspentes, etc.
Pendant le décollage, dès que l’aile vient au-dessus de la tête, il faut la ralentir avec les freins pour maintenir sa position. En quelques secondes, le pilote vérifie que l’aile est déployée correctement et qu’il n’y a pas de clé dans les suspentes : c’est la phase de temporisation.
Attendez les bonnes conditions
Certaines conditions doivent être réunies pour réussir un vol en parapente. Vous ne pourrez pas voler quand le vent souffle trop fort ou en présence de turbulences. Il est donc primordial d’observer le ciel pour surveiller la force et la régularité du vent ainsi que les nuages noirs qui indiquent des situations orageuses.
Dès que tout semble en règle, le pilote doit courir en faisant de grands pas pour éviter de trop secouer l’aile. À une certaine vitesse (30 km/h environ), l’aile aura la portance nécessaire pour supporter le poids du pilote. Il commence alors à s’envoler lorsque la pente est supérieure à l’angle de vol de la voile. En s’éloignant, le pilote s’assoit convenablement dans la sellette et commence maintenant la phase de vol.
Vol en parapente : l’importance de la vitesse du vent
Le vol du parapente est grandement influencé par la vitesse du vent. Lorsque le vent souffle trop lentement, le parapente ne peut pas décoller du sol. Un vent trop fort le rendra instable, ce qui peut perturber le pilotage en emportant le parapente en dehors de sa trajectoire. Une vitesse minimale d’environ 10-15 km/h est nécessaire pour le décollage, alors qu’une vitesse maximale de 40 km/h est requise pour voler en toute sécurité. La vitesse du vent agit également sur le taux d’ascension et de descente. Quand elle est forte, le parapente monte plus rapidement. À l’inverse, un vent faible implique une descente plus lente. On vous en dit plus sur quel vent faut-il pour faire du parapente dans un de nos articles précédents.
Quand le pilote se retrouve dans le ciel, c’est grâce à la portance aérodynamique et à la traînée que l’aile du parapente peut planer horizontalement. La portance aérodynamique fait allusion à la dépression de l’air créée par la forme bombée sur les côtés du parapente qui lui permet d’aspirer l’aile. La différence de pression ralentit ainsi la chute de l’engin en le faisant planer. En ce qui concerne la traînée, c’est la force de l’air au haut de la voile qui émet une résistance pour freiner le parapente. La distance de vol est déterminée par le rapport entre la portance et la traînée et est appelée : la finesse.
Les courants ascendants dynamiques ou thermiques jouent aussi un grand rôle dans le vol du parapente. Les ascendances dynamiques redirigent la trajectoire du vent pour assurer la portance. Ceux thermiques sont les courants d’air chaud qui remontent et entraînent le parapente. Durant le vol, la vitesse et les virages sont les deux éléments pour contrôler le parapente.
Pour ralentir, vous devez utiliser les freins du parapente en faisant attention à ne pas perdre de l’altitude trop rapidement. Pour tourner, vous allez actionner les commandes doucement, car un geste brusque peut faire perdre de la hauteur de façon incontrôlée. Pour découvrir les joies d’un décollage en parapente, faites confiance à l’équipe d’Adrénaline Parapente.